Né en 1848, Louis Comfort Tiffany connaît une carrière florissante. Après des études à l’université, il découvre le travail du verre en 1872 et travaille pour différents verriers entre l875 et 1878. Ce n’est qu’en 1885 qu’il crée sa propre entreprise et travaille sur la création de verre opalin ; un verre laiteux, coloré grâce à l’utilisation d’oxydes métalliques. Ce type de verre est écarté par de nombreux artistes verriers qui privilégient le travail du verre teinté ‘translucide’. Son principal concurrent pour la réalisation de verre opalescent est John La Farge, grand spécialiste des vitraux.
En 1893, le verre Favrile est introduit sur le marché par son entreprise. Il s’agit d’une technique nouvelle pour fabriquer de nombreux objets en verre. Du latin, faber « artisan », le verre favrile est irisé comme les vases antiques retrouvés au début du XXe siècle aux environs de Naples. Développé en parallèle de l’introduction à grande échelle de l’éclairage électrique, Louis Comfort Tiffany utilise ce verre pour créer des abat-jours et des vitraux. Il signe alors ses œuvres « L.C. Tiffany » ou « L.C.T ».
En 1889, Louis Comfort Tiffany se rend à Paris pour l’Exposition Universelle où il découvre les œuvres d’Émile Gallé, principal artisan de l’Art nouveau en France. Cette rencontre aura une influence majeure sur le reste de son œuvre.
Il crée de nombreux objets commercialisés au travers de diverses entreprises jusque dans les années 1920 puis se retire peu à peu des affaires, tout en ayant marqué de manière durable l’Art nouveau et la production du verre. Il meurt en 1933 à New-York.